L’échec d’implantation

L’échec d’implantation

Se produit lorsque la grossesse ne se développe pas après 2 transferts de 2 embryons de bonne qualité, qu’ils soient frais ou vitrifiés.

Lorsque cela se produit, il est important que la patiente entreprenne un processus visant à favoriser l’implantation des embryons dans son endomètre.

Quelles sont les causes pouvant entraîner un échec d’implantation ?

Les causes qui peuvent empêcher l’implantation correcte des embryons sont très diverses et résultent de nombreux facteurs qui nécessitent une étude approfondie. Par exemple :

  • Facteurs utérins
  • Facteurs hormonaux
  • Facteurs endométriaux
  • Facteurs immunologiques
  • Maladies auto-immunes, endométriose, maladies infectieuses…
  • Qualité des gamètes et des embryons
  • etc…

Quelles sont les principales techniques pouvant aider dans les cas d’échec d’implantation ?

Les techniques et traitements que nous développons à UR Crea pour obtenir une grossesse après plusieurs échecs d’implantation comprennent les suivantes :

  • Sélection des embryons les mieux qualifiés et exempts d’anomalies génétiques ou chromosomiques : les analyses génétiques des embryons permettent à nos embryologistes de ne sélectionner que les embryons sains et les plus susceptibles de mener à une grossesse et à la naissance d’un bébé en bonne santé.
  • Études sur les thrombophilies : Il est parfois nécessaire de réaliser une étude pour détecter la présence de troubles de la coagulation chez les patientes présentant des échecs d’implantation.
  • Diagnostic de l’endométriose : L’endométriose est l’un des principaux problèmes d’infertilité chez les patientes aujourd’hui. Nous devons exclure la présence de cette maladie ou diagnostiquer le meilleur traitement.
  • Échographies vaginales : Réalisation d’échographies vaginales séquentielles dans le but d’augmenter la dose d’oestrogènes (voie orale et vaginale), d’administrer des vasodilatateurs (sildénafil, pentoxifylline) et des facteurs stimulants de colonies de granulocytes.

Dans tous ces cas, le diagnostic doit être personnalisé et des mesures appropriées prises. En tant que traitement de soutien, nous utilisons parfois :

  • Étude immunologique des patients : étude de la situation immunitaire des patients dans le but de favoriser l’implantation embryonnaire. Dans ces cas, nous utilisons :
  • Utilisation d’anticoagulants, en particulier d’héparine sous-cutanée et d’acide acétylsalicylique.
  • En cas de détection de la présence d’hydrosalpinx dans les trompes de Fallope, il est nécessaire d’envisager l’opportunité de l’ablation ou de l’occlusion tubaire.
  • Amélioration de la stimulation de l’endomètre pour favoriser l’implantation.
  • Soins et surveillance des niveaux de TSH et de T4 et concentrations de vitamine D.
  • Soins et surveillance des niveaux de progestérone pendant la préparation de l’endomètre et pendant la phase embryonnaire.
  • Utilisation du PRP endométrial.

Dans les cas où le problème concerne le facteur masculin, il est conseillé de procéder à une sélection des spermatozoïdes les mieux qualifiés avant la fécondation. Dans nos cliniques, ce processus est généralement réalisé à l’aide de la technique MACS, qui nous permet d’éliminer les spermatozoïdes non aptes.

De même, dans notre programme de don d’ovocytes et en cas d’échec d’implantation en général, nous effectuons des transferts d’embryons à des stades de blastocyste pour améliorer l’implantation en vue d’une meilleure sélection et synchronisation endométriale.

Dans le cas de transfert d’embryons congelés et chez les femmes d’âge avancé (plus de 40 ans), nous réalisons un hatching assisté.