modèles familiaux

L’évolution des modèles familiaux au Mexique

Le concept de famille a évolué au fil du temps, ouvrant des alternatives qui répondent aux nouveaux besoins. Cela n’implique pas seulement des changements dans le domaine social, mais aussi dans les domaines juridique et médical.1

Il y a eu des changements notables dans les propositions législatives dans les espaces publics et privés, tels que les écoles ou les gymnases, pour accueillir les nouveaux types de familles qui se forment.

Comprendre les différents modèles familiaux nous permet de comprendre l’idiosyncrasie et les besoins de la population dans notre pays afin de trouver des stratégies de développement.1

Actuellement, selon l’INEGI, 13 % des foyers au Mexique sont cohabitants et 87 % partagent un lien de sang.1

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Quels sont les types de familles les plus courants au Mexique ?

  • Père, mère et enfants de moins de 12 ans (26%) : C’est le noyau familial le plus courant. Les parents sont déjà économiquement établis, ils cherchent donc à améliorer la qualité de vie de leurs enfants. Ils sélectionnent toujours des aliments, des vêtements, un logement et une éducation avec des normes élevées qui répondent aux besoins familiaux.2
    Plus les normes qu’ils suivent sont élevées, plus les parents, qui jouent le rôle principal, seront admirés dans la société. Ils respectent également les lignes directrices établies pour les mettre en œuvre dans leur communauté, soutenant ainsi la croissance de leurs enfants.
  • Père, mère et enfants adolescents (15%) : C’est l’un des modèles familiaux les plus dynamiques. Les parents sont concentrés sur le développement optimal des capacités de leurs enfants et leur offrent les meilleures opportunités éducatives et professionnelles.2
    Les parents se soucient de maintenir leur santé au mieux : ils mangent équilibré et font de l’exercice pour rester jeunes ; ils profitent également de l’indépendance de leurs enfants pour se développer personnellement.
  • Famille élargie : père, enfants et proches (9,6%) : L’un des modèles les plus représentatifs. Dans notre pays, il est courant que les grands-parents, les parents, les enfants et d’autres proches tels que les oncles ou les cousins fassent partie du foyer familial.
    Ils suivent rigoureusement les traditions et protègent jalousement les valeurs pour que les générations suivantes suivent le même cadre, y compris celui de poursuivre la profession ou l’entreprise familiale.
  • **Mères célibataires (18,8 %) / pères célibataires (4,8 %) ** : Ils occupent la deuxième place au Mexique ; cette forme de famille est une conséquence de la séparation du couple, de la violence domestique ou d’un accord mutuel.2-3
    La mère, même avec des ressources économiques et académiques limitées, cherche à offrir de meilleures opportunités à ses enfants que celles qu’elle a eues. Sur le plan social, il manque encore de nombreuses ressources pour soutenir ce secteur si important dans la vie économique du pays.
    Le père a tendance à être plus ouvert et cherche à gérer les ressources de manière plus efficace.
  • Jeunes couples sans enfants (5%) : Ils ont un revenu plus élevé puisque les deux partenaires travaillent et n’ont pas encore investi dans l’agrandissement de la famille. Ils reportent généralement la naissance d’enfants par désir de progresser professionnellement ou de maintenir une plus grande liberté en couple.2
  • Personnes âgées sans enfants (6%) : Principalement des adultes de plus de 55 ans qui envisagent de prendre leur retraite ou de recevoir une pension, et dans certains cas, leurs proches les soutiennent.
    Dans leur jeunesse, ils ont décidé de ne pas avoir d’enfants, ou leurs enfants ont déjà formé leurs propres familles, ils sont donc dans une phase de redécouverte de leurs propres goûts et objectifs.3
  • Famille unipersonnelle (11%) : Pour diverses raisons (veuvage, infertilité ou recherche d’indépendance économique), une personne constitue sa propre famille. Dans ces scénarios, la praticité et le divertissement personnel sont recherchés.3
  • Co-résidents (4%) : Il n’y a pas de liens de sang, mais deux ou plusieurs personnes ont décidé de cohabiter.
  • Familles recomposées (11%) : Couples issus de mariages précédents qui forment une nouvelle famille. Dans certains cas, les deux partenaires ont déjà des enfants de leurs relations précédentes.2-4
  • Couples de même sexe (3,6%) : Bien que leur nombre soit relativement faible, ils ont établi des tendances et ouvert de nouvelles demandes sur le marché, ce qui a permis de créer plus d’opportunités non seulement pour ce secteur, mais aussi en général.
    Au sein de ce noyau, ils se subdivisent en différentes formes de conception familiale :2-3
    • Co-maternité : L’autorité parentale est exercée par deux mères.
    • Co-paternité : L’autorité parentale est exercée par deux pères.
    • Enfants de couples de même sexe par adoption : Dans ce cas, aucun des deux n’est le parent biologique.
    • Enfants de couples de même sexe par procréation assistée : Dans ce cas, l’un des deux est le parent biologique.

Malheureusement, au Mexique, il n’existe pas encore de législation spécifique concernant la filiation dans les cas de procréation assistée ou d’adoption par des couples de même sexe, bien que des initiatives législatives aient été présentées au Congrès de l’Union depuis 2017.4
De plus, le Mexique, au sein de la Convention américaine relative aux droits de l’homme (Pacte de San José), établit dans son article 17 la protection de la famille et son droit de fonder une famille.4

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Références :

  1. INEGI. Foyers au Mexique. [Internet] Consulté en août 2024. Disponible à : https://cuentame.inegi.org.mx/poblacion/hogares.aspx?tema=P
  2. López H. 11 types de familles au Mexique. Instituts de recherche sociale : 2020:26-31. Disponible à : https://www.amai.org/revistaAMAI/47-2016/6.pdf
  3. Blog UR-Crea. Comment savoir si je suis infertile ? [Internet] Consulté en août 2024. Disponible à : https://ur-crea.mx/2024/02/20/como-saber-si-soy-infertil-causas-de-la-infertilidad-en-hombres-y-mujeres/
  4. Ruíz J., Flores R. Techniques de procréation assistée et leurs effets sur la conceptualisation juridique de la maternité, de la paternité et de la filiation. 2018; 2(8): 2448-5128. Disponible à : https://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S2448-51362018000100103

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